Après plusieurs années de baisse, le marché mondial des PC a enfin montré quelques signaux positifs en ce début d’année 2025. Mais si la croissance de ces derniers mois est très encourageante, peut-on vraiment s’attendre à une nouvelle dynamique sur le marché du hardware ?
Plan de l'article
Une croissance de 4,9% au premier trimestre
Avec de nombreuses évolutions dans le hardware récemment, que ce soit au niveau des processeurs, des cartes graphiques, ou d’autres équipements informatiques, le contexte semble idéal pour le marché des PC. Le premier trimestre de l’année 2025 affiché une croissance de 4,9% en comparaison à la même période en 2024, avec une demande soutenue de la part des consommateurs et des revendeurs.
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Si ces premiers chiffres sont encourageants, les experts évoquent également un effet suite au contexte géopolitique et aux dernières annonces économiques…
Une dynamique de “pull-in » qui pourrait s’essouffler ?
Alors que Donald Trump vient tout juste de se lancer dans un second mandat aux États-Unis, l’évolution du marché de l’informatique est encore très incertaine. En effet, suite à l’annonce des tarifs douaniers, le dernier rapport d’IDC justifie cette dynamique de “pull-in” de cette façon.
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Concrètement, les acteurs du secteur chercheraient clairement à réaliser des stocks avant la hausse des prix attendue. Cela signifie qu’il est encore possible que cette croissance ne soit que temporaire, et que l’inflation couplée à la récession mondiale aient des impacts considérables sur le hardware.
Un marché dominé par des acteurs stables
Du côté des fabricants d’équipements informatiques, on ne peut que constater la stabilité des principaux fabricants du marché, ce qui reste un signe très rassurant. En effet, Lenovo conserve sa première place avec 15,2 millions d’unités expédiées, soit une augmentation de 10,8% par rapport à l’an dernier.
Les autres fabricants, comme HP, Dell, ou encore Apple, se portent aussi très bien sur ce premier trimestre. Dans les prochains mois, les différentes stratégies mises en place pour la gestion des stocks, la relocalisation de la production, et les potentielles négociations avec l’administration américaine pourraient également peser sur la balance…
